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Plan de continuité d’activité pour la pandémie de grippe H1N1

virus-grippe-h1n1La Confédération luxembourgeoise du commerce (CLC) a présenté un programme aux sociétés luxembourgeoises pour que celles-ci puissent assurer leurs activités sainement, malgré la pandémie de grippe H1N1 qui menace en cette fin d’année 2009.

Pour bien comprendre l’ampleur que cette pandémie pourrait prendre, et permettre d’imaginer l’impact dans son entreprise, voici quelques chiffres évocateurs :

La CLC établit que la pandémie de la grippe A (H1N1) pourrait être responsable de l’arrêt maladie de 25 % des salariés.

Selon une étude, la pandémie pourrait générer un taux de 40% d’absence au travail. Ce résultat réunirait ceux atteints par le virus, mais aussi ceux qui ne se rendraient pas à leur poste pour s’occuper de leurs proches malades.

A l’échelle de toutes les entreprises, l’impact économique pourrait être majeur, même si seuls 118 cas de H1N1 sont confirmés à ce jour dans le pays. L’évolution des personnes contaminées au Grand-Duché restant stable.

Compte tenu de ces prévisions, les entreprises devraient donc préparer un “Plan de continuité d’activité (PCA)” pour anticiper l’apparition de la pandémie grippale.

Pour elles-mêmes comme pour l’ensemble du tissu économique, on comprend qu’il est de la responsabilité des dirigeants de se préparer à affronter une éventuelle pandémie.

Conseils aux entreprises en cas d’épidémie de Grippe H1N1

Dans ce programme, la CLC conseille de réunir une équipe “pandémie”, comprenant toutes les fonctions de l’entreprise.

Cette équipe devra gérer la crise, organiser le travail, planifier et s’occuper du matériel.

Les sociétés doivent identifier les postes clés, les personnes qui pourraient remplacer leurs collègues, les activités en contact avec la clientèle ou des personnes externes, les travaux qui peuvent être effectués depuis le domicile, etc.. et tenter de prévoir des solutions ou anticiper les problèmes pouvant se présenter dans l’entreprise ou la conduite de leur activité.

Les dirigeants peuvent également réfléchir sur les produits et les prestations de services dont la société peut temporairement se passer.

Les mesures d’hygiène doivent être communiquées régulièrement et être respectées.

Tous les rassemblements inutiles sont à éviter. Les salariés doivent se laver régulièrement les mains, se couvrir la bouche lorsqu’ils éternuent, se moucher souvent et jeter tout de suite leurs mouchoir.

Est-ce vraiment grave ?

Si la grippe H1N1 en tant que telle n’est pas plus meurtrière qu’une grippe “normale”, ce qui la différencie est son extrême facilité à se transmettre et à contaminer. On guérit généralement de l’infection dans les 5 à 7 jours, une fois que la maladie commence à être traitée.

En gros c’est une simple “grippe carabinée” qui, de part sa grande transmissibilité risque de contaminer collègues, amis et famille très rapidement.

La désorganisation qui pourrait apparaître en conséquence n’est donc pas plus catastrophique qu’une épidémie dans les équipes de sa société.

Effet domino

Avec de tels pourcentages, on imagine cependant que l’entreprise aurait du mal à faire face à ses activités. A l’échelle du pays, et de toute l’Europe, la situation pourrait devenir inquiétante.

S’il ne faut négliger personne, l’entreprise aura tout de même le soucis de protéger ses collaborateurs tout en évitant de se retrouver dans une situation catastrophique pour sa propre activité.

La place dans l’organisation des personnels semblant être les plus vulnérables devrait être identifiée, et une réflexion spécifique les concernant ne serait pas superflue.

De même, les équipes de pilotage des activités stratégiques (exemple : postes clés de direction, service de maintenance des systèmes informatiques dans les banques, personnels affectés à la sécurité…) devront faire l’objet d’une attention particulière.

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