Sylis PSF Luxembourg : une SSII pas comme les autres

Les SSII (Société de Service en Ingénierie Informatique) ont pour métier de louer les services de leurs équipes d’informaticiens à des entreprises désireuses de sous-traiter tout ou partie d’un projet ou d’un processus à un tiers.

Le recours à ces sociétés de service en informatique se fait également lorsque l’on ne dispose pas en interne des compétences spécifiques à un projet, mais que ce besoin ne permet pas de couvrir un poste à plein temps tout au long de l’année dans la spécialité.

Enfin, les SSII offrent à leurs clients une certaine souplesse dans la gestion de leur “head count”.

En temps de crise, les SSII sont impactées parfois lourdement. C’est un processus inhérent à leur métier : elles servent de tremplin ou d’appui en période de haute activité, et à l’inverse, de tampon en période calme.

Au milieu de la petite vingtaine de SSII dignes de ce nom sur la place luxembourgeoise, qui compte quelques grosses cylindrées, se trouve un acteur pas tout à fait comme les autres : Sylis PSF Luxembourg.

Sylis Luxembourg était un groupe à part entière qui comptait environ 1.800 collaborateurs dans toute l’Europe (Luxembourg, France, Belgique et Pays-bas), dont une petite cinquantaine au Grand Duché jusqu’au mois de septembre 2008.

Il a été racheté par le Groupe Open, autre acteur de taille moyenne sur le marché européen. Ensemble, forts de cette fusion, ils sont désormais entrés dans la Top 10 des SSII en France.

Passée sous statut PSF en 2006 au Grand Duché, la société Sylis propose ses services aux entreprises luxembourgeoises, avec une prédominance dans le secteur financier.

Ses domaines d’intervention touchent à l’ensemble des activités de conseil, d’architecture, d’intégration et de développement des systèmes d’information. Elle compte parmi ses clients des groupes prestigieux autant que des entités plus modestes, qu’elle accompagne au quotidien par son expertise.

Pas comme les autres ?

Si l’activité en elle-même de Sylis PSF Luxembourg n’a pas de particularité véritablement spécifique, c’est surtout du côté de la politique de ressources humaines que la SSII se différencie de ses concurrentes sur le marché.

En effet, la valeur humaine y est reconnue comme centrale, et les collaborateurs de la société y sont particulièrement respectés.

Le métier de SSII souffre généralement d’une réputation, malheureusement pas toujours fausse, de “marchand de viande”. Une image pas très reluisante pour une activité néanmoins porteuse de forte valeur ajoutée.

Surtout en période calme, il n’est pas rare de constater que les SSII ne disposant pas de contrat pour leurs collaborateurs, les licencient dès la fin de leur mission pour éviter de se retrouver avec un ou plusieurs collaborateurs en “inter-contrat“.

Si cette habitude a pour avantage de conserver des marges opérationnelles élevées, elle porte le défaut de ne pas pérenniser de relations avec les employés. Il n’est donc pas rare de trouver sur le marché des profils de compétence de qualité, ayant opéré pour de grands groupes informatiques, qui ont en général une opinion très critique sur les SSII.

C’est là que Sylis joue une partie de sa spécificité, disons même de son identité.

Un premier constat en la matière consiste par exemple à analyser la durée moyenne des contrats des employés dans la société. Une majorité des collaborateurs de Sylis fait ainsi partie des effectifs du Groupe depuis plus de 10 ans.

Dans ces métiers ou l’approche et le débauchage font partie des règles du jeu au quotidien, cette caractéristique est un élément de compréhension clé. Il n’est pas de société qui conserve aussi longtemps des équipes stables sans une véritable politique favorisant et entretenant la fidélité des collaborateurs.

On pourrait attribuer cette longévité à un niveau de salaire élevé. Mais renseignements pris, Sylis ne se situe pas sur le haut de la fourchette en terme de politique salariale. Et l’on sait pertinemment que le niveau de salaire ne suffit plus à conserver ses salariés.

Sans entrer dans le détail, Sylis PSF Luxembourg a misé sur des packages intéressants, en complément du salaire, avec pour objectif de placer les collaborateurs dans un environnement sain et pérenne, et qui facilite leur quotidien.

Mais ce n’est pas tout, Sylis a su également créer avec ses collaborateurs un véritable esprit d’entreprise. Et ce n’est pas forcément évident.

La plupart des collaborateurs des SSII sont déployés chez les clients, parfois pour des missions de longues durées selon les projets, et sont plus souvent imprégnées de cet environnement que de celui de la SSII qui les emploie.

D’ailleurs, certaines SSII du marché font tout pour limiter le nombre de contacts avec leurs collaborateurs en mission, y compris entre eux. Sylis fait l’inverse, et provoque régulièrement des occasions de se retrouver entre équipes qui ne se côtoient pas tous les jours.

C’est notamment le cas une fois par mois à l’occasion de points rencontres, où l’on recherche plus la convivialité que la discussion de travail, permettant ainsi de réunir les collaborateurs autour d’un cocktail dinatoire… qui se transforme en barbecue dès que la saison le permet.

Couteau suisse

Autre spécificité de Sylis au Luxembourg : sa réputation de couteau suisse.

Au fil du temps, la SSII a su constituer des équipes pluri-disciplinaires, capables de s’adapter à des environnements totalement hétérogènes.

Et si les ingénieurs sont tous parfaitement rompus aux interventions sur les systèmes les plus courants, du Mainframe au .Net, il n’est pas rare que les autres cordes à l’arc de leurs compétences soient particulièrement utiles dès que l’on sort des sentiers battus.

Une capacité d’adaptation très utile pour les clients de la société, reconnue en tant que telle.

Cette agilité est l’une des forces de la société, et contribue à construire son excellente réputation sur le marché de l’ingénierie informatique au Luxembourg.

Pour en savoir plus, visitez le site : Sylis Luxembourg